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1. LES ORIGINES DU TAI CHI CHUAN

L’invention du Tai Ji Quan n'est pas fixé et aurait plusieurs origines.

Selon une légende populaire, un certain Chan Zhangfeng (ou Zhang Sanfeng, entre 1260 et 1368, moine taoïste du monastère du Mont Wudang, situé dans le Hubei au nord-ouest de la Chine),  aurait observé un combat entre un oiseau et un serpent..

  • Ce dernier aurait créé cette technique après avoir observé un combat entre un oiseau et un serpent.
    Cette lutte à l’issue de laquelle il aurait constaté la supériorité de la souplesse sur la rigidité‚ lui aurait fait découvrir l’importance de l’alternance du Yin et du Yang et l’efficacité des mouvements circulaires.

 

Les premières traces historiques du Taiji Quan
Cependant cette origine, tiendrait plus du mythe. Les réponses apportées à la question des origines du Taiji quan varient donc selon les experts et donnent lieu à des batailles d’écoles et de styles. Toutefois, le fondateur généralement reconnu serait Chen Wangting (1600 – 1680), appartenant à la neuvième génération de la famille issue de Chen Bu. Il vécut au milieu du XVIIe siècle dans le village de Chenjiagou (district de Wenxian, province du Henan en Chine), où l’on retrouve les premières traces historiques de son existence dans des annales écrites.

 

Selon les historiens chinois, à la fois des techniques de kungfu et des techniques de santé (Tuna, travail respiratoire et Daoyin art de longue vie, dont les origines historiques sont quant à elles attestées dès le Vème siècle av. J.-C.) auraient été réunies lors de la création du Taiji Quan.

 

Selon l’approche le Tai Chi Chuan est pratiqué pour son coté art martial ou pour ses vertus apaisantes et de bien être.

Le tai-chi-chuan en tant qu’art martial interne :

  • Le tai-chi-chuan en tant qu’art martial interne insiste sur le développement d’une force souple et dynamique appelée jing, par opposition à la force physique pure. Une des règles du tai-chi-chuan est le relâchement (song, song kai) qui permet la fluidité des mouvements et leurs coordinations : un mouvement du poing prend naissance à la taille, se prolonge par l’épaule, puis par le bras.   
  • Les muscles sont utilisés d’une façon coordonnée et la force pénétrante provient d’une contraction rapide lors de l’impact. Une fois la relaxation song installée, le pratiquant va développer le peng jing ou force interne consistant à relier chaque partie du corps en restant relaxé : une partie bouge, tout le corps bouge ; une partie s’arrête, tout le corps s’arrête.
  • Lors des coups frappés, l’énergie est tout d’abord concentrée dans le dantian, qui est un des points d’énergie (plus connus sous le nom de « chakras ») situé deux pouces en dessous du nombril (équivalent au second chakra) et un en profondeur, puis l’énergie est libérée, accompagnée d’une onde de choc propagée par l’ondulation des articulations du pratiquant, tel un fouet. On appelle cela exploser la force ou fajing.
  • Le tai-chi porte une attention particulière à l’enracinement. L’énergie doit aussi partir des « racines » dans les pieds, puisque c’est généralement eux qui dans la majorité des cas vont lancer le coup que donnera la main, ou toute autre partie frappante.
  • On dit parfois, « le pied donne le coup, la hanche dirige, et la main transmet ». L’énergie provient des pieds, puis elle est dirigée par la taille avant d’être émise par les mains. Le Taï chi chuan est un Qi Gong. Il implique un travail sur l’énergie interne et non sur la force externe musculaire.

 

La pratique du Tai Chi Chuan pour ses vertus apaisantes et de bien être :

  • Le tai-chi chuan comporte principalement des méthodes de maîtrise de la respiration et des gestes. Le pratiquant se bat contre un adversaire imaginaire, d’où le surnom de « boxe du vide »ou « boxe des ombres » (shadow boxing). Les techniques du tai-chi chuan, inspirées des arts martiaux créées dans le monastère du Shaolin-si, sont basées sur la souplesse et la « force interne ».
  • Les exercices ont pour but de décontracter les muscles en les faisant travailler en étirement. Le tai-chi chuan vise à « rechercher la voie du juste milieu par la connaissance des extrêmes ». L’enseignement est basé sur la connaissance de trois « principes », qui sont le jing ou « essence vitale » que chacun de nous reçoit en naissant, le ki, et le shen, l’Entité suprême d’où tout émane. Il s’agit donc de nourrir « le souffle » intérieur et de transformer l’énergie en puissance spirituelle, pour atteindre à la notion de « vacuité ».
  • En réalisant des mouvements de Tai Chi Chuan, l’esprit ainsi que les muscles doivent être détendus et les membres et la taille doivent rester souples. Les mouvements relaxant améliorent la tension nerveuse et la circulation sanguine.
  • Apprendre le Tai Chi Chuan commence par des mouvements lents. Pour les débutants, la lente torsion de la taille, avec une respiration calme et profonde, fait travailler les organes internes, améliorant ainsi leur fonctionnement. Pour les initiés, dans le but d’une technique de défense, les mouvements deviennent rapides comme l’éclair.
  • En augmentant la libre circulation de l’énergie de tout son être, le Tai Chi Chuan travaille à rétablir l’équilibre et l’harmonie entre le mental et le physique, favorisant bonne santé et longue vie.

 

Quelques termes courants :

  • Tai Ji (Tai Chi) signifie le faîte suprême, un concept millénaire chinois de l’univers, vu dans son dynamisme. Selon la conception chinoise, le cosmos repose sur un système binaire symbolisé par deux principes.
  • Le Tui shou ou "poussée des mains" ou encore "mains collantes" est un exercice à deux où l’on tente de déséquilibrer l’adversaire ou l’expulser à l’extérieur d’un cercle.

 

2. LE STYLE DE LA FAMILLE YANG

Ci-dessus : Les 7 générations transmettent l’art du tai ji quan dans le style Yang,

jusqu'au style Yang du Serpent enseigné dans notre école avec Robert Boyd et Thierry Bae,

dans des de stages ouverts à tous organisés près d'Avignon par l'association HUA de Thierry BAE .

 

La famille YANG : 

  • Yang Luchan eut trois fils : Yang Fenghou – Yang Banhou – Yang Jianhou
  • Yang Banhou (1837–1892) fut d’abord formé par un élève de son père, Wu Yuxiang (1812–1880) fondateur du style Wu/Hao, puis par son père, Yang Luchan, dans le style qui allait devenir celui de la famille Yang. Il devint lui aussi un instructeur des gardes du corps de l’empereur dans le bataillon du Shenji Yíng. Il forma en particulier Wu Quanyou (1834–1902) officier de la garde impériale dont le fils.  Jusqu’à ses dix ans, Yang Banhou a aussi profité de celle du grand père Yang Luchan et bien sur de son père Yang Jianhou. Il était réputé pour la rudesse de son enseignement, et il eut peu de disciple de ce fait. Il pratiquait une forme très rapide de Taiji quan, optimisée pour le combat rapproché. Il participa à la rédaction des premiers manuels de Taiji quan modernes (avec photos) avec son frère au début du XXème siècle.
  • Wu Jianquan devint le fondateur du style Wu.
  • Yang Jianhou (1839–1917) refusa l’entrainement extrêmement dur que lui imposait son père et ne fit pas cette carrière militaire. Il devint néanmoins un très grand maître de Taiji quan de la famille Yang. Grâce à sa gentillesse, il eut de nombreux disciples dont deux de ses fils, Yang Shaohou et Yang Chengfu.
  • Yang Shaohou (1862-1930) était un maitre de Taijiquan qui reçut pendant plus de 25 années, l’enseignement très rude de son oncle 
  • Yang Chengfu (1883-1936) quant à lui, fut un grand réformateur du Taiji quan et la plupart des formes modernes de Taiji quan de la famille Yang ont sa paternité. Il reçu l’enseignement de son père, de son oncle Yang Banhou, mais surtout de son frère qui était de 21 ans son aîné. Entre 1914 et 1928, au sein de l’institut de recherche en culture physique de Pékin, dans un grand élan de remise en forme physique de la population chinoise, il a également créé une forme simplifiée et moins martiale, plus à même d’être pratiquée par tout un chacun. Il fut aidé en cela par son frère Yang Shaohou, par Wu Jianquan et Sun Lutang, le fondateur du style Sun. Cette forme simplifiée se diffusa de par le monde sous l’appellation Taiji quan de la famille Yang. Il eut de très nombreux élèves, et parmi eux ses fils, Yang Zhen Ming d’un premier mariage qui fût son premier disciple, puis Yang Zhen Jí, Yang Zhen Duo, Yang Zhen Guo lors d’une deuxième noce.
  • Les trois plus jeunes Yang Zhen Jí (1921- ), Yang Zhen Duo (1926- ) et Yang Zhen Guo (1928- ) sont toujours aujourd’hui en Chine.
  • Yang Zhen Duo est celui qui est porteur de la tradition familiale dans le monde entier au départ de la Chine. Cependant, il n’a pu profiter des cours de son père que pendant quelques années car son père mourut vers ses dix ans et il fut formé par son demi-frère Yang Zhen Ming qui était le seul des quatre a avoir reçu l’enseignement complet de sa famille. Le petit fils de Yang Zhen Duo, Yang Jun (1968- ) représente aujourd’hui la 5ème génération de maître en Taiji quan dans la lignée de la famille Yang.

 

  • Yang Shou Zhong , appelé aussi Yang Sau Chung, est celui qui fut le porteur de la tradition Yang, formé par ses parents conformément à la tradition chinoise. Il put ainsi profiter des compétences de son grand-père Yang Jianhou jusqu’à ses 7 ans et de son oncle Yang Shaohou jusqu’à 20 ans, son père Yang Chengfu jusqu’à 26 ans. La tradition chinoise veut que le premier disciple soit le fils ainé de la famille, comme l’avait été son oncle Yang Shaohou. Yang Shou Zhong suivit cet enseignement particulier. A 14 ans il était déjà l’assistant de son père Yang Chengfu et à 19 ans il était maitre en Taiji quan et formateur des officiels du gouvernement chinois. Il forma aussi ses demi-frères à la disparition de son père.
  •  Yang Shou Zhong quitta la Chine en 1949 pour Hong-Kong. Il vécut à Yuen Long dans les nouveaux territoires. Il travaillait dans une usine de feux d’artifices tout en donnant des cours de Taiji quan à quelques élèves. Il perdit sa première femme et son fils pendant la guerre. Par la suite, il eut trois filles d’un deuxième mariage, Yang Di (Amy), Yang Mali (Mary) et Yang Yili (Agnès) qui reçurent une partie de son enseignement.

 

Photos de gauche à droite : 

Ip Tai Tak pratiquant la forme  /  Pratique épée Yang Sau Chung et Tai Tak Ip  /  Yang Chen fu avec élève   /  Yang Chen fu

 

  • Ip Tai Tak

En 1954, Ip Tai Tak devint l'élève de Yang Shou Zhong, et en 1958, son premier disciple. Le rang d’un fils ! Ip Tai Tak aida Yang Shou Zhong à s’installer à Hong Kong afin d’y enseigner le Taiji quan. Il resta à ses côtés dans son école durant plus de 30 ans.
Yang Shou Zhong eut deux autres disciples, Chu Gin Soon en 1977 qui créa une école aux États-Unis et Chu King Hung en 1983 qui créa une école en Europe. Yang Shou Zhong décéda en 1985.

Ip Tai Tak pratiqua des arts martiaux externes au cours de sa jeunesse et avait même déjà pratiqué le Tai Chi Chuan lorsqu’il assista à une démonstration publique de Yang Shou-chung en 19511. Il décida alors de se consacrer pleinement à l’apprentissage avec maître Yang et en 1954 il devint son premier disciple. Maître Ip continua à se perfectionner jusqu’à la mort de Yang Sou-chung en 19852.
Ip Tai Tak a passé l’essentiel de sa vie à Hong Kong, ne formant qu’un petit groupe d’élèves triés sur le volet. Il se choisit deux disciples : Ding Teah Chean en 1998 et Robert Boyd en 2001.

 

  • Bob Boyd (Robert Boyd)

Bob (ou Robert) Boyd a un parcours martial qui débute dans les années 60 à Burlington, dans une salle d’entrainement qu’il occupe encore aujourd’hui. Il commença par un art martial externe, le Karaté, qu’il pratiqua pendant plus de 17 ans. Ensuite, il bascula vers les arts internes et le Taiji quan en particulier avec John Conroy qui était un élève de Chu Gin Soon, le deuxième disciple de Yang Shou Zhong. Il devint enseignant en Taiji quan de la forme Yang dans sa forme diffusée pour tous, le style du Tigre créé par Yang Chengfu, et la pratiqua de 1984 à 2000.

Sa rencontre avec Ip Tai Tak à Hong Kong en 2000, fût une révélation car les principes qui ont accompagné toutes ses formations en Taiji quan sont alors devenus limpides. Il dut pour cela faire le vide de ses formations antérieures, oublier un style, celui du tigre, qui développe sa puissance à partir des jambes, pour laisser venir un style dont le coeur se situe dans la colonne.

 vertébrale, le style du serpent.

Bob Boyd nous a quitté récemment le 21 juin 2024 

Hommage à Bob boyd : ISSA International Snake Style Association (snake-style.org) 

 

La reconnaissance d'un disciple accompli par son maître se fait lors d'une cérémonie du thé : le disciple offre du thé à son maître. 

Ci-dessous Les cérémonies du thé : entre Master Boyd et Thierry Baé  ;  et entre Master IP TAITAK et Robert Boyd

3. LE STYLE DU SERPENT AVEC THIERRY BAE

 

L’association HUA s’est crée en 2004 pour promouvoir l’enseignement de Thierry Baë du Taiji quan et du Qi gong.

La transformation, Hua en chinois, est un principe fondamental de la pratique du Taiji quan.

 

Sa longue expérience du travail corporel et des pratiques énergétiques chinoises, se conjugue avec un cheminement constant, une soif d’apprendre et de transmettre toujours renouvelée.

En 2011, Thierry BAE devient le premier disciple de Master Bob Boyd sous le nom de Bei Di Xi, s’inscrivant dans la lignée de la famille Yang et de ce que l’on appelle le style du serpent ou « le style caché » car longtemps réservé au sein de la famille. Le Taiji quan qu’il transmet préserve avec une exigence d’authenticité, sa double dimension d’art martial et d’art énergétique, dans sa pureté d’origine.
Il rassemble les écoles sans jamais chercher à s’approprier les personnes et la fraicheur stimulante de son enseignement permet à chacun d’avancer librement sur son chemin.

 

" Le style du serpent n’est pas à séparer du style Yang, il en est simplement l’essence."

 

Lisez les 10 principes de la famille Yang, si souvent cités dans les ouvrages traitant du Taiji de style Yang, et vous aurez la définition du style du serpent ! L’enseignement de l’école de Robert Boyd vous révélera le comment…
Mes 30 années de pratique m’ont fait « voyager » dans le monde du Taiji, tous styles confondus.

Les styles Yang suivent très approximativement ces principes, la répartition du poids par exemple, le plus souvent à 70/30%, ce qui ne définit pas le plein du vide. Le relâchement de la poitrine « fondre la poitrine et étirer le dos » est ignoré, voire nié, « mauvaise traduction » dit-on… Les jambes et les bras sont « travaillés » en muscles, alors qu’un serpent n’ayant pas de membres, c’est leur inactivité qui est à rechercher…
Observez les anciens, le corps, les postures, il n’y a rien de « formel », le principe guide la forme…

"La forme du serpent pour la première fois, m’a révélé, incarné, ce qu’est le Qi."

L’essence de cet art martial transforme vos perceptions physiques, facilite la circulation de l’énergie dans votre corps, diminue les douleurs articulaires et redonne mobilité. L’ancrage à la terre recentre votre position au monde, pour être plus serein, plus disponible.
Chacun, à son niveau et selon ses attentes, peut découvrir une transformation réelle du corps, plus de vitalité, d’enthousiasme.

Transformation pour une pratique accessible à tous…

 

Stages ouverts aux élèves de tous niveaux et aux enseignants du style Yang du serpent. 

 organisés près d'Avignon par l'association HUA de Thierry BAE .

 

Quelques liens : 

 

2. LE STYLE CACHÉ DE LA FAMILLE YANG

Ci-dessus : Les 7 générations transmettent l’art du tai ji quan dans le style Yang,

jusqu'au style Yang du Serpent enseigné dans notre école avec Robert Boyd et Thierry Bae,

dans des de stages ouverts à tous organisés près d'Avignon par l'association HUA de Thierry BAE .

 

La famille YANG : 

  • Yang Luchan eut trois fils : Yang Fenghou – Yang Banhou – Yang Jianhou
  • Yang Banhou (1837–1892) fut d’abord formé par un élève de son père, Wu Yuxiang (1812–1880) fondateur du style Wu/Hao, puis par son père, Yang Luchan, dans le style qui allait devenir celui de la famille Yang. Il devint lui aussi un instructeur des gardes du corps de l’empereur dans le bataillon du Shenji Yíng. Il forma en particulier Wu Quanyou (1834–1902) officier de la garde impériale dont le fils.  Jusqu’à ses dix ans, Yang Banhou a aussi profité de celle du grand père Yang Luchan et bien sur de son père Yang Jianhou. Il était réputé pour la rudesse de son enseignement, et il eut peu de disciple de ce fait. Il pratiquait une forme très rapide de Taiji quan, optimisée pour le combat rapproché. Il participa à la rédaction des premiers manuels de Taiji quan modernes (avec photos) avec son frère au début du XXème siècle.
  • Wu Jianquan devint le fondateur du style Wu.
  • Yang Jianhou (1839–1917) refusa l’entrainement extrêmement dur que lui imposait son père et ne fit pas cette carrière militaire. Il devint néanmoins un très grand maître de Taiji quan de la famille Yang. Grâce à sa gentillesse, il eut de nombreux disciples dont deux de ses fils, Yang Shaohou et Yang Chengfu.
  • Yang Shaohou (1862-1930) était un maitre de Taijiquan qui reçut pendant plus de 25 années, l’enseignement très rude de son oncle 
  • Yang Chengfu (1883-1936) quant à lui, fut un grand réformateur du Taiji quan et la plupart des formes modernes de Taiji quan de la famille Yang ont sa paternité. Il reçu l’enseignement de son père, de son oncle Yang Banhou, mais surtout de son frère qui était de 21 ans son aîné. Entre 1914 et 1928, au sein de l’institut de recherche en culture physique de Pékin, dans un grand élan de remise en forme physique de la population chinoise, il a également créé une forme simplifiée et moins martiale, plus à même d’être pratiquée par tout un chacun. Il fut aidé en cela par son frère Yang Shaohou, par Wu Jianquan et Sun Lutang, le fondateur du style Sun. Cette forme simplifiée se diffusa de par le monde sous l’appellation Taiji quan de la famille Yang. Il eut de très nombreux élèves, et parmi eux ses fils, Yang Zhen Ming d’un premier mariage qui fût son premier disciple, puis Yang Zhen Jí, Yang Zhen Duo, Yang Zhen Guo lors d’une deuxième noce.
  • Les trois plus jeunes Yang Zhen Jí (1921- ), Yang Zhen Duo (1926- ) et Yang Zhen Guo (1928- ) sont toujours aujourd’hui en Chine.
  • Yang Zhen Duo est celui qui est porteur de la tradition familiale dans le monde entier au départ de la Chine. Cependant, il n’a pu profiter des cours de son père que pendant quelques années car son père mourut vers ses dix ans et il fut formé par son demi-frère Yang Zhen Ming qui était le seul des quatre a avoir reçu l’enseignement complet de sa famille. Le petit fils de Yang Zhen Duo, Yang Jun (1968- ) représente aujourd’hui la 5ème génération de maître en Taiji quan dans la lignée de la famille Yang.

 

  • Yang Shou Zhong , appelé aussi Yang Sau Chung, est celui qui fut le porteur de la tradition Yang, formé par ses parents conformément à la tradition chinoise. Il put ainsi profiter des compétences de son grand-père Yang Jianhou jusqu’à ses 7 ans et de son oncle Yang Shaohou jusqu’à 20 ans, son père Yang Chengfu jusqu’à 26 ans. La tradition chinoise veut que le premier disciple soit le fils ainé de la famille, comme l’avait été son oncle Yang Shaohou. Yang Shou Zhong suivit cet enseignement particulier. A 14 ans il était déjà l’assistant de son père Yang Chengfu et à 19 ans il était maitre en Taiji quan et formateur des officiels du gouvernement chinois. Il forma aussi ses demi-frères à la disparition de son père.
  •  Yang Shou Zhong quitta la Chine en 1949 pour Hong-Kong. Il vécut à Yuen Long dans les nouveaux territoires. Il travaillait dans une usine de feux d’artifices tout en donnant des cours de Taiji quan à quelques élèves. Il perdit sa première femme et son fils pendant la guerre. Par la suite, il eut trois filles d’un deuxième mariage, Yang Di (Amy), Yang Mali (Mary) et Yang Yili (Agnès) qui reçurent une partie de son enseignement.